Pour cette première émission de la saison, le Rhume du Son aborde le thème du corps dans la création sonore. Que ce soit dans la fiction sonore, la prise de son naturaliste, la création électroacoustique ou encore le documentaire sonore, quelles sont les formes sonores du corps ?  Notre invitée, Cécile Vernadat, crée des fictions audio-chorégraphiques, une nouvelle façon de sentir le corps et ses mouvements.

Créations diffusées :

Cocagne, une fiction radiophonique de Cécile Vernadat

Pour point de départ un geste, un seul, celui d’un bras d’honneur inlassablement répété. Une danseuse s’avance et élève son bras, poing fermé, poing serré. Relâche. Reprend. Cri de rage et geste d’abandon, il envoie tout valser en même temps que sa répétition le galvanise. Baisser la garde et prendre les armes, il exprime ici les contradictions dont nous sommes fait•e•s, s’adresse au monde et à soi, cri d’impuissance et de révolte.

Le langage sonore de la danse, une création sonore d’Angelica Espinosa avec la collaboration d’Emeline N’Guyen

Le langage sonore de la danse » est avant tout un modèle d’expérimentation qui cherche à explorer la dimension sonore de la danse, la dimension corporelle du son et la dimension sonore du corps.

Je suis mon propre appui, une création électroacoustique de Julie Mondor

Valdinguée, bousculée presque hirsute, je tente d’être stable dans un monde qui fuit liquide entre mes doigts. Où mène ce flux qui tourne autour de moi ? A l’intérieur ça parle, ça grouille et pourtant mon corps cherche à me parler de loin…. Et si je parvenais finalement à relier ensemble tout ce que je suis. Le silence et la suspension inattendue comme un déclic, me mène vers cette contrée inconnue que je suis, d’où surgit un appel.

Le bruit blanc du dedans, une pièce radiophonique d’Emilie Mousset

L’expression « les voies du bruit blanc » a donné envie à Emilie Mousset d’aller vers des « voix du bruit blanc », et de demander à des proches quel pouvait être leur lien à la fois à des « voix intérieures », et à l’intériorité de leur corps.

Musique diffusée :

56 d’Ali Farka Touré et Toumani Diabaté