Ce mardi 14 octobre la Cité des Interdits accueille « feat » Dauphinoise discothèque (Oui, c’est un privilège) (-ou c’est une obligation) pour ce célèbre jeu Radiophonique du tarot de la Cité !!!!

Le tirage : 91. 5. 12. 34. 56 (carte sous le paquet 70)

Musiques :

Brigitte Bardot : ciel de lit

Anne sylvestre : La maison tout en cochon

 

Christophe : Enzo (départ)

Dosseh : à votre santé

 

Cookie Monster : Do the  Mecha cookie danse.

The Art of Noise : For Life to the death

 

 

Invité : J.T

Images et co créateur du jeu : Alain

Anim et co créatrice du jeu :  Florie

Technique : Bastien

 

 

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Le portrait :

Dans cette saison d’automne

Histoire de la campagne

C’est l’heure où le jour tombe dans la nuit, et le soleil se cache derrière la lune. À ce moment-là, un gars se regarde dans le miroir et voit une feuille morte collée à sa tête. Il nous propose alors une petite balade entourée de narcisses. Écoutez, il y a un type, un passionné d’histoire, qui nous guide et nous parle des cartes à jouer, en passant par le tarot, et il nous parle de l’homme qui descend du mandrill, une vraie exploration de nos souvenirs d’enfance.

Jérôme, lui, il peint tout ça avec des couleurs flashy : un en violet, vert d’eau, bleu et fuchsia, et l’autre ressemble à l’AS Saint-Étienne avec ses couleurs vert, bleu, blanc et rouge. Il défie les mathématiques avec un 1 + 1 qui devient un seul et même reflet de son enfance. Lewis Carroll, entouré de narcisses, brille avec toute sa beauté et sa douce féminité. « Alors cette fameuse carte cinq oh…, le cinq, c’est la créativité. Pour moi, c’est le cœur… » Jérôme est sincère, et sa balade, c’est son histoire. « J’adore le Mandrilie Bigle. Il est là, tranquille, et il se préoccupe pas des jugements des autres… »

Cette nuit-là, son cœur fait soleil. On s’est assoupi, bercés par le bruit de deux abeilles qui bourdonnent jour et nuit. Rêve ou réalité, la prose de Jérôme apaise nos inquietudes sur tout ce qu’il se passe entre les deux. « Mission, définition ? Quand on arrive sur Terre, ce n’est pas juste pour boire, s’amuser, fumer et acheter. On a un rôle précis. Un seul ? Ah non, en fait, ça peut changer selon l’âge. » Là, il se concentre, on touche à l’inconscient qui éveille notre curiosité pour continuer la promenade. La parole est au centre de la découverte. « Il faut pas se louper. Faut un peu butiner, mais connaître nos limites. Et puis, faut aussi savoir poser des frontières avec les autres. Que ce soit la nuit ou le jour, les rêves ou la réalité, on doit se nourrir de tout ça. »

Jérôme, il continue avec l’histoire d’une sœur qui rêve d’aller à Jérusalem. Elle suit son chemin, fait plein de détours, puis finit par mourir… un destin bien baroque, et Jérôme aborde le chagrin du narcisse. Il passe maintenant de l’autre côté du miroir. Là, il se lance dans son discours passionné. « Au début, on avait des têtes un peu sombres sur fond noir, et là, maintenant, il n’y a pas de tête, c’est tout noir et ça danse avec une certaine grâce… C’est comme s’il commençait à se révéler. Now, c’est le moment de tout montrer. Avec une bienveillance, pas forcément humaine mais qui nous permet de nous exprimer comme on le veut… »

Ce chemin initiatique qui vous réveille à la beauté de la langue, c’est la vraie beauté de Jérôme, cet acteur qui lâche le narcisse et invente une nouvelle manière de s’exprimer… son utopie d’élocution.

A.B