Avec Lilou, Alain et moi,

les images en, temps réel.

 

L’idéal du partage

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Le portrait :

Ce qui est art subtile de Lilou, c’est de construire la fabulation.

Être aujourd’hui une enfant de huit ans, c’est sans doute de déjouer les a priori qui fondent le cadre de l’apprentissage comme l’éducation. Qu’elle n’a pas été notre émerveillement, lorsque Lilou a joué au Tarot de la Cité. Elle a conduit comme par expérience de descriptions de chaque illustration, de la première carte à la dernière, un itinéraire de recherche de sens, mais aussi de cohérence narrative. Son plaisir d’inventions s’est introduit à la ressemblance de ses émotions.

Ici, la fabulation, nous raconte la profondeur des sentiments actifs qu’entretient Lilou avec ceux de ses proches. C’est si amusant d’écouter éclore la liberté et ses fantaisies… ! Ce jeu d’enfant n’est pas innocent.

À l’arrivée d’une carte à jouer, qui est bien identifiée comme une tradition visuelle de la représentation de la reine et du Roi du jeu de cartes traditionnels, Lilou reconnait les rôles du jour et de la nuit, et accorde des responsabilités au père et à la mère sans les nommer. Un art subtile.

Il y a dans les non-dits de tous les tableaux qui s’exposent une belle occasion de nous faire partager sa créativité d’imaginaires.

Dans le premier temps de la découverte des cartes, Lilou propose des hypothèses d’interprétations, elle découvre patiemment, comme une joueuse de Puzzle, de probables assemblages.

Ainsi, elle engage toute sa personnalité dans une créativité en devenir.

Elle forme des groupes de cartes

Et rassemble ses idées de ce qu’elle va nous raconter. La structure narrative de sa fabulation qui va avoir son fil rouge. Ce sera l’univers de filiation affective avec ses proches, parents, enfants, cousins, etc.

À ce stade, elle réussit à attribuer des rôles à chacun de ses acteurs.

Ce sont ceux d’un récit qui devient conte, qui anime son désir profond de partage.. .

Nous y voilà, dans ce moment magique où l’enfant développe son imaginaire avec une parfaite conscience de l’estime d’elle-même, de ce qu’elle souhaite donner à nos oreilles, Suspendu à son cœur.

Notre enquête abouti, puisque l’idéal de bonheur de Lilou peut être compris comme une utopie du partage.

 

A.B