Après « Storyville » en 1952 (épisode précédent), Getz acquiert une nouvelle stature, aidé en cela par son tout nouveau producteur, le talentueux Norman Granz. Une collaboration fructueuse qui va durer 20 ans.
Ses premiers disques avec Granz, sur le label Norgran, puis chez Verve, entre 1952 et 1957, la période qui nous intéresse ce soir, sont un premier âge d’or.
Ce sont aussi des années difficiles pour Stan Getz, d’un point de vue personnel. Mais sa pudeur et son amour de la musique l’emmènent ailleurs, fidèle à “ce style que l’on joue relax au lieu de se cogner le nez sur tout ce que l’on rencontre”, selon la définition de Lester Young.
La grande affaire de Norman Granz est d’organiser des rencontres entre les musiciens qu’il produit. Alors, pour les besoins de la cause, Stan Getz va se plier de bonne grâce et réaliser de très bons disques. Avec Lionel Hampton, Gerry Mulligan, Gillespie, J.J. Johnson, Oscar Peterson et Bob Brookmeyer. Cela ne l’empêchera pas de réaliser aussi ses propres albums en tant que leader, et voici quelques morceaux choisis de cette belle période.
Diz and Getz, Verve, 1953
Stan Getz and the Cool Sounds, Verve, 1957
For Musicians Only, Verve, 1956
Stan Getz and The Oscar Peterson Trio, Verve, 1957
The Steamer, Verve, 1957
In Stockholm, Verve, 1957
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