Aujourd’hui on est le 19 février, et certain.es d’entre vous le savent déjà peut-être mais c’est la journée internationale des baleines. Et qui dit baleine résonne pour moi en tout cas, grand bleu.

Le grand bleu de ce mammifère imposant, le grand bleu de l’océan, le grand bleu de la mer, le grand bleu du ciel qui se confond parfois avec; le grand bleu comme ce film que j’ai vu petite,

le grand bleu quoi.

Et du coup pour cette journée internationale des baleines, j’ai eu envie qu’on parle de cet endroit. Qu’on parle des coraux, qu’on parle des poissons, des falaises, des plongées et de tout ce qui peuple cet univers mystique et fascinant, aux sonorités tellement singulières.

Et puis en remontant à la surface, je me suis dit, il existe une autre mer

moins belle et certainement pour beaucoup, plus lointaine

et plus cachée

Une mer dont on ne parle pas.

Celle aux 1000 visages, entassés sur des bateaux.

 

Alors aujourd’hui pour cette journée internationale de la baleine

on va parler mammifères nous aussi.

Seulement, ils ne sont pas marins.

Et pourtant,

ils peuplent les mers.

 

C’est à travers un entretien signé radio parleur qu’Antonin Richard, ex-sauveteur en Méditerranée centrale nous parle de ses 4 ans qu’il a passé en mer et de ses questionnements autour de la lutte et de la politique migratoire.

De ces instants en mer il en sort d’ailleurs un livre intitulé « Ce matin la mer est calme » dont il va nous parler aussi durant cet entretien. Un récit qu’il dit  dédié « à tous les naufragés ensevelis dans le linceul des flots. »

 

-un entretien réalisé par Pierre-Louis Colin pour radio parleur-

 

—-BONUS—-

 

A la fin de cette Apérophonie, découvrez la première chronique de Lucas, notre stagiaire. Il nous parle drôlerie, calembour et mécanique. De racisme et d’humour.

Bonne écoute sur campus grenoble 90.8