Depuis de nombreuses années, Campus Grenoble est partenaire de La Source à Fontaine.
Dans le cadre de ce partenariat, des places sont à gagner en restant à l’écoute du 90.8 !

Mais quelles sont les dates soutenues par la radio en novembre ?

Guitariste, chanteur et compositeur, Rodolphe Burger, fondateur du groupe Kat Onoma (1986-2002), invente depuis 30 ans un parcours artistique hors normes. À travers la Compagnie Rodolphe Burger, il développe depuis 2010 de  nombreuses créations : Psychopharmaka (avec Olivier Cadiot), Cantique/Darwich, Hommage au Velvet Undergound, le Ciné concert In the Land of the Head HuntersGood, son 5 e album solo, est un disque profondément sensuel, presque shamanique. Des voix surgissent de loin et se mêlent aux batteries digitales. Des sons d’insectes électriques survolent la musique comme un festin dans l’herbe, une musique à la fois bucolique et irréelle.

En 2008, Margaux Salmi & Marc Di Malta forment HaiZi BeiZi. Un 1er album éponyme sort en 2010, un second Carabine en 2013, puis d’autres chansons et clips sans album fixe. Leur musique est sombre, poétique et entêtante, aux textes scandés ou chantés. Depuis, Margaux, alias Rouge Renarde, a sorti l’album La veille. Marc sortira son album Floufin 2017. Revenant de leurs périples, HaiZi BeiZi renaît.

Depuis 1997, Ekoué, Hamé, le Bavar, Mourad et les DJs Soul G et Kool M. forment La Rumeur, groupe de hip-hop qui définit son rap comme du « rap de fils d’immigrés » par opposition au rap français et prenant à contre-pied les schémas habituels dictés par l’industrie du disque. Après quatre albums entre 2002 et 2012, des mixtape, EP et sept maxis, La Rumeur revient en force en 2017 avec un film qu’ils ont réalisé et co-produit, Les derniers parisiens (sorti en février) et un nouvel album à l’automne 2017.

Après ses passages avec Zone Libre PolyUrbaine et 99, Marc Nammour alias La Canaille revient pour nous proférer sa parole libératrice. Artiste underground et poète politique, son verbe n’est jamais très éloigné du bitume. Libanais exilé dans le Jura ouvrier, il ne se laisse enfermer dans aucune étiquette et poursuit une voie singulière dans le hip-hop français. Après Une goutte de miel dans un litre de plomb en 2009 et Par temps de rage en 2011, il a sorti son 3e opus La nausée en septembre 2014. Son album 11.08.73 paraît en juin 2017.

Cinéaste et écrivaine, Jacqueline Caux a publié des livres sur des artistes atypiques et a participé à l’organisation de plusieurs festivals de musique et de nombreuses créations artistiques et sonores pour des festivals internationaux, musées et radios. Les Bad Girls du monde arabe est une conférence composée d’extraits musicaux et de projections d’images, rendant hommage aux musiciennes et compositrices arabes qui, grâce à leur détermination, et en s’appuyant sur une culture musicale et des œuvres poétiques ancestrales, revendiquent avec une grande combativité, leur liberté d’artiste et leur féminité sans voile.

Musicienne et compositrice palestinienne originaire de Al-Jaleel, Kamilya Jubran est une représentante des « Bad Girls du monde arabe ». Fille d’un luthier et professeur de musique, elle a baigné depuis son enfance dans la musique classique arabe. Joueuse de Oud, elle est également une des voix de la résistance et d’un processus artistique-politique profond qui a créé un nouveau style d’une chanson arabe moderne. Aujourd’hui Kamilya joue ses propres compositions partout dans le monde.

Fondé au début des années 80 au Sénégal, le Dieuf-Dieul de Thiès est de retour après plus de 30 ans d’absence ! Redécouvert par Adamantios Kafetzis et son label Teranga Beat qui ressuscite les trésors perdus de la musique mandingue, Dieuf-Dieul de Thiès a sorti Aw Sa Yone Vol. 2, une perle musicale au groove puissant. Ses chansons aux rythmes traditionnels, sont inspirées des musiques de différentes régions du Sénégal, mêlant chant, guitare, section de cuivres et percussions. Il en résulte un mélange explosif et psychédélique, entre afro-mandingue et afro-jazz teinté d’afro-cubain, leur donnant une identité forte.

Si la musique des Caraïbes est riche et très diverse, il existe pourtant un dénominateur commun à celles de Cuba, de la Jamaïque, de Trinidad ou encore de la Martinique, qui illumine les sonorités. Epris de calypso, Mango Time voyage d’une île à l’autre, avec une formation résolument acoustique et un penchant vers le côté rural de ces formes musicales, sans négliger les stars (Lord Kitchener, Lord Flea, Mighty Sparrow), souvent émigrées dans le Londres bouillonnant des années 50 et 60.