Revue Féministe algérienne : La Place لبلاصة
A Dégenrée, nous diffusons sur radio campus une émission spéciale. Il s’agit de la captation de la présentation réaliser le 12 avril 2024 de la revue La Place لبلاصة féministe algérienne et bilingue franco-arabe.
Dans le jardin de la maison Beyti, nous avons eu l’immense plaisir de capter les échanges riche. Les invitées, quatre membres de l’équipe de la revue féministe algérienne La Place لبلاصة, aux éditions Motifs, à l’occasion de leur venue à Grenoble pour présenter le 3ᵉ numéro de cette revue annuelle, sorti le 8 mars 2025. Elles partagent aux micros leurs témoignages, leurs expertises, leurs parcours, leurs engagements multiples et leurs manières singulières de se définir – ou non – comme féministes. Elles partagent aussi leurs regards sur les dynamiques concernant les engagements de femmes en Algérie et des initiatives venues enrichir le combat féministe après le mouvement du Hirak.
La place, cette revue féministe, se compose d’un travail graphique et photographique riche, de texte inédit d’autrice littéraire, de portrait de femmes artistes et/ou militante, mais encore des chroniques juridiques ainsi que des archives et actualités des luttes.Il a été question des féminismes et des questions de genre au-delà de nos frontières, avec
- Maya Ouabadi : éditrice et critique littéraire, rédactrice en cheffe,
- Saadia Gacem : doctorante en anthropologie et documentariste, rédactrice en cheffe,
- Louise Dib : graphiste, en charge de la direction artistique,
- Imene Amani: médecin, en charge de la chronique santé.
- Modératrice : Lila Lakehal, autrice et animatrice d’ateliers d’écriture.
Cette rencontre est permise grâce à l’association Beyti, les éditions Motifs à Alger, l’association Coup de Soleil Rhône-Alpes et la librairie Les Modernes.
Bonne écoute
Musique et références :
Pour les sélections, nous remercions Lila Lakehal:
- Chants collectifs des femmes d’Alger en lutte contre le code de la famille.
- Raja Meziane – Toxic
- Imezianen – Djurdjura
- Cheikha Rimitti – C’est fini, j’en ai marre
- Souad Massi – Nacera
- Taos amarouche – Chant d’amour
Et pour les références, en plus de toutes les contributrices que vous découvrirez dans cette émission, voici le lien du collectif qui recense et informe sur les féminicides en Algérie.