Cette émission est le premier volet d’une série d’émissions de critique du numérique et en particulier du smartphone. On a décidé de l’appeler le coût des smartphones.

Pourquoi ces émissions  ? L’idée c’est de critiquer le numérique dans ses différentes dimensions : sociales, environnementales, coloniales et internationales. Le smartphone est devenu un objet central dans la société mais on n’est peu informé·e·s sur ce qu’il est vraiment. Dans ces émissions on parlera du coût humain et environnemental de sa fabrication matérielle et logicielle ; on abordera les questions de données personnelles, de contrôle et d’intimité ; une de nos thématiques sera aussi l’asservissement au capitalisme à travers l’addiction à cet objet complexe.

D’où on parle ? S’il nous paraît nécessaire de lutter contre les nouvelles technologies et d’informer sur leurs conséquences, aussi parce que c’est une structure forte du capitalisme actuel, on ne peut pas et on ne veut pas séparer ces luttes des combats antiracistes et féministes. On combat aussi certains discours anti-technologiques qui justifient ou protègent une organisation hétéropatriarcale et raciste de notre société.

Ce 1er volet aborde la question de l’extraction des matières premières avec l’exemple de la République Démocratique du Congo. On y entend David Maenda Kithoko, de l’association Génération Lumière et Fabien Lebrun, auteur de On achève bien les enfants. Ecrans et barbarie numérique.

Vous pourrez en apprendre plus le mardi 11 juin à la soirée des mardis contre la françafrique organisée par l’association Survie qui invite Génération Lumière à Grenoble à 19h30 à la maison des association.