Études, emploi ou diplôme ?
15 étudiants en doctorat racontent ce qu'ils font, comment il y sont arrivés et ce qu'ils en espèrent.
Découvrez la diversité des sujets et des parcours à travers des portraits sonores.
Simon commence une thèse en mathématiques à l'Institut Fourier. Il s'intéresse aux jeux sur les graphes. Entre la passion pour son sujet et l'envie d'enseigner, il nous raconte pourquoi il a hésité à commencer un doctorat.
César est en première année au Laboratoire de Physiologie Cellulaire et Végétale du C.E.A, où il étudie les mouvements des lipides au sein des cellules végétales... il est aussi jongleur.
Clélia & Harisoa sont doctorantes au CEntre de Recherches sur les MAcromolécules Végétales. Clélia commence sa deuxième année, Harisoa la première. Elles partagent le même bureau, les mêmes paillasses, et la même méthode de re-motivation.
Thomas termine sa première année à l'Institut de Planétologie et d'Astrophysique de Grenoble. Il cherche à modéliser les noyaux actifs de galaxie... ce qui ne consiste pas à mettre son oeil au bout d'un télescope.
Xavier commence sa deuxième année au Centre de Recherche de l'Imaginaire. Il nous explique comment il travaille sans financements, sur fond de "Wild Thing" et "Purple Haze" de Jimi Hendrix car il étudie l'imaginaire religieux dans le rock psychédélique.
Raphaël
travaille depuis 1 an et demi au
G2Elab
sur la détection de défauts dans les réseaux électriques.
Il nous raconte comment ses projets de carrière changent,
alors qu'il a toujours voulu être chercheur.
Interlude musicale : "Pustota" de r.roo.
Tobit est en deuxième année au LEGI. Sa thèse portera sur les écoulements de convection en régime turbulent dans une cavité fermée. Au milieu de l'aventure, il se rappelle qu'il y a aussi d'autres moyens d'apporter sa pierre aux économies d'énergies.
Guillaume est en 2ème année de thèse au Laboratoire de Glaciologie et Géophysique de l'Environnement. Il nous raconte comment il étudie le rôle de l'océan dans la variabilité climatique, et comment il gère ce travail pas comme les autres.
Christiane commence sa troisième année au Laboratoire d'Informatique de Grenoble. Elle conçoit des outils d'analyse de bugs, et n'est arrivée là ni par passion, ni pour devenir chercheuse.
Céline entame sa dernière ligne droite au Grenoble Institut des Neurosciences. A l'heure d'écrire son manuscrit (même si "personne le lira"), elle raconte les haut et des bas par lesquels elle est passée.
Eva écrit au Centre Norbert Elias sa thèse en muséologie, qui s'intitulera (peut-être) "Les représentations sociales des professionnels de musée sur la réalisation des dispositifs de médiation numériques en musée d'ethnographie". Et pense déjà a son poste suivant.
Laure nous raconte ses 4 années de doctorat au TIMC-IMAG, son passage au Québec, et tout le rituel de la soutenance ... Car c'est le lendemain qu'elle défend sa thèse en informatique/statistiques pour la biologie.
Camille a passé 5 ans a étudier le livre illustré de luxe dans l'entre-deux-guerres en France au Laboratoire de Recherches Historiques de Grenoble. Alors que son (long) manuscrit n'est pas terminé, elle explique comment elle a pu arriver jusque là sans être financée.
Pauline a mis fin à son doctorat en sciences de gestion après un an et demi. Et elle l'assume pleinement.
Pourquoi est-ce important de parler du doctorat entre doctorants ? Pour ce bonus Eva nous donne un exemple avec son blog Thèse, antithèse foutaises. Elle évoque aussi Vie de thésarde (blog plus connu mais récemment fermé) et autres #teamredaction.
"The disposable academic"
Un article de 2010 publié dans The Economist,
à propos des récentes évolutions du système universitaire vis-a-vis des doctorants.
Atelier enquête santé des doctorants 2012-13
Une enquête réalisée à l'université de Grenoble,
par des doctorants, en collaboration avec le centre de santé du campus.
Le chercheur et son article: une aventure en trois actes
Un court métrage qui explique très bien
les joies des "publications" et autres "articles".
Des "publis" au coeur du travail scientifique moderne - et de son évaluation.
Tout est parti d'une lettre ouverte, présentée comme la lettre de démission d'un étudiant de l'EPFL. Si dans les commentaires l'auteur reconnaît l'emploi d'un ton négativiste, la lettre met tout de même au grand jour quelques dures vérités du monde de la recherche et exprime une désillusion, partagée par de nombreux doctorants. Cette lettre a donc fait le tour des réseaux sociaux.
Mais que diraient vraiment les doctorants de leur doctorat, si on prenait le temps d'en parler avec eux ?
C'est de cette question qu'est né ce documentaire. On l'a posée à des doctorants de tous bords, à ceux qui débutent comme à ceux qui soutiennent le lendemain, qu'ils soient financés, ou non, littéraires ou scientifiques. Les portraits présentés ici sont les montages d'interviews de 25 à 50 minutes, enregistrés au gré des rencontres. Au départ ils étaient diffusés deux par deux dans une émission de 15 minutes.
Les interviews ont été enregistrées entre Novembre 2013 et Juillet 2014.
Le documentaire a été diffusé lors des scéances d'écoute "petites ondes" du Festival Longueur d'Ondes 2015.